EEMTF est un media sous forme de podcast hebdomadaire et mensuel, un blog et un compte Instagram, qui parle des femmes en général et de la parentalité tardive en particulier.
Le discours est décomplexé, authentique, (imm)mature et désespérément optimiste. Il regarde toujours le verre (de bon vin) à moitié plein sans écarter les sujets sensibles.
Il prône une femme sans tabou, une mère imparfaite, une working-girl non laborieuse.
Avec humour, il questionne, interpelle sans tomber dans des diktats mais plutôt en tant qu'objecteur de conscience.
Le compte instagram reflète un art de (mieux) vivre, dans le respect de la planète ( et de ceux qui la peuplent), de consommer avec discernement,
On prend très au sérieux le fait de ne pas se prendre au sérieux; parce que nous croyons que nous ne sommes que poussière dans un espace-temps de la taille du cul d'une mouche, nous nous voulons poussières d'étoile, fées clochette, sans culpabilité mais auréolées de lumières (tant qu'à faire)!
Je m'appelle Esther, j'ai 46 ans.
Je suis maman d'une grande fille de 25 ans et d'une petite dernière de 6 ans.
Originaire de l'Est de la France, j'habite à Paris depuis presque quinze ans.
J'ai eu plusieurs vies : plusieurs hommes, plusieurs jobs, plusieurs années d'études éparpillées au cours de ma vie.
Le projet EEMTF mature depuis 2 ans. 2 ans à me poser la question de l'image de la femme quadra dans la société française.
Quand Sasha est née en 2013, la question est devenue encore plus prégnante :
Comment se sent cette femme qui vient de donner la vie, à l'instar d' une très jeune femme mais qui peut sans peine imaginer que ce sera peut-être le dernier, qu'elle est proche de la pré-ménopause ?
Comment cette femme s'habille, pour ne pas tomber dans le jeunisme mais qui a quand même très très envie de cette petite jupe léopard ?
Comment cette femme vit son corps qui a vieilli, s'est abimé avec les grossesses, les fausses-couches, les piqures d'hormones ? Que mange-t-elle ? Quel sport fait-elle ? Comment vit-elle sa sexualité ?
Moi je suis amoureuse de nous, les femmes de la génération 70. Je nous trouve dignes filles des grandes féministes du 20ème siècle, je nous trouve courageuses de dire oui ou non à la maternité, je nous trouve Warriors d'élever nos mômes d'un doigt, de nous accomplir professionnellement d'un autre , tout en faisant tourner la maison en distribuant les tâches, un Starbuck à la main. Je nous trouve sexy à trouver le look qui nous ira sans nous ridiculiser, je nous trouve belles. Tous les jours.
